Ci-dessous tu trouves une sélection d’ouvrages recensés ça et là, qu’il nous semble heureux, urgent, essentiel de relayer plus loin.
L’on est à la recherche de toute aide qui augmenterait cette rubrique. Suggestions de livres, volontaires lectrices-eurs, idem pour des montages et bricolages informatiques, etc. Aucune notion de rien préalable n’est requise. L’on mutualise trucs et astuces. info@libradio.org
Lu par Michael Lonsdale.
Albert Camus et le mythe de Sisyphe avec André Comte-Sponville.
« Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie. »
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Friederich Nietzsche. « Le Gai Savoir ».
La philosophie n’est pas une mode. La philosophie est une nécessité. Les problèmes qu’elle se pose ne sont pas les problèmes d’aujourd’hui, mais les problèmes de toujours. Ainsi Le Gai Savoir se propose, chaque dimanche d’ouvrir, sans raison, un chef d’œuvre de la pensée et d’en servir la moelle aux auditeurs de France-Culture.
Conçue comme un cours, improvisée comme un dialogue, scandée par la lecture de quelques extraits de chaque texte, l’émission commence, cette semaine, par le livre qui lui donne son titre autant que sa raison d’être : Le Gai Savoir de Nietzsche, un ouvrage merveilleux qui réussit le tour de force insensé de rendre son lecteur heureux, sans jamais rien lui cacher d’un monde qui n’est pas là pour lui faire plaisir.
Lecteur audio
Roland Gori. « Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux? ».
La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus ne constitue-t-elle pas à l’instar des religions et des idéologies un opium qui les prive de leur liberté ? En les berçant avec la vieille chanson de l’abondance et du bien-être, le pouvoir démocratique aujourd’hui contraint les sujets politiques à abandonner leurs libertés publiques et privées au profit de l’automatisme des procédures et des techniques.
Les nouvelles technologies ont largement contribué à installer ce système technicien qui récuse la démocratie, et favorise la marchandisation du vivant. Ces transformations sociales et culturelles ont considérablement accru les effets de violence de la quantification et de la marchandisation qui accompagnent la financiarisation du monde. Le déclin de la responsabilité, professionnelle autant que citoyenne, sont les conséquences de ce processus culturel qui, en nourrissant les illusions de la sécurité et en conjurant le risque, récolte les fruits de la dépendance et de l’aliénation.
Il est grand temps de retrouver la liberté de désirer.
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Roland Gori. « La fabrique de l’imposteur ».
« L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes.
L’imposteur vit à crédit, au crédit de l’Autre. Sœur siamoise du conformisme, l’imposture est parmi nous. Elle emprunte la froide logique des instruments de gestion et de procédure, les combines de papier et les escroqueries des algorithmes, les usurpations de crédits, les expertises mensongères et l’hypocrisie des bons sentiments.
De cette civilisation du faux-semblant, notre démocratie de caméléons est malade, enfermée dans ses normes et propulsée dans l’enfer d’un monde qui tourne à vide. Seules l’ambition de la culture et l’audace de la liberté partagée nous permettraient de créer l’avenir.
» A travers cette conférence, organisée dans le cadre des conférences de l’Université permanente de l’Université de Nantes, Roland Gori revient sur les idées fortes de son dernier ouvrage « La Fabrique des imposteurs ».
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Schopenhauer : Le monde comme volonté et comme représentation
France Culture, Commentaire, proposé par Raphaël Enthoven (2005)
Invité : Clément Rosset
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Sous peu:
Fahrenheit 451 (titre original et de la traduction française) est un roman de science-fiction dystopique de Ray Bradbury publié en 1953 aux États-Unis. Il paraît en France en 1955 aux éditions Denoël dans la collection Présence du futur. Le titre fait référence au point d’auto-inflammation, en degrés Fahrenheit, du papier. Cette température équivaut à 232,8 °C.
AudioLivre premier.
1984 (Nineteen Eighty-Four) est le plus célèbre roman de George Orwell, publié en 1949.
Communément considéré comme une référence du roman d’anticipation, de la dystopie, voire de la science-fiction en général. La principale figure du roman, Big Brother, est devenue une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés.