Hé mais bonjour vous!

ça va? Bien dormi? Nous, mezzo de la pasta, mais on est toujours là et on s’éclate toujours. Pour notre nouvelle journée marathon c’est Lina et Piotr qui se sont calé les infos pis moi j’ai donné un peu de voix. On a reparlé du copain décédé un moment aussi, c’était drôle, on avait un peu l’impression qu’il était là, après on a un peu pleuré quand même, faut pas déconner!

C’est les paroles de zadistes qui nous ont séché, trop belles les idées, les verbes, les images. On vous remercie, vous courageux collineux, pour tout, encore et toujours. Pis là, on était un peu chamboulés entre la tristesse et l’espoir, et ça faisait faim, alors on a pausé et on s’est sustenté à la taverne.

Ensuite, c’est la CNT qui nous à rejoint. Ouais la CNT, c’est la classe hein, en terme d’histoire et de valeurs ça se pose là quand même! Bientôt à votre dispo, promis! Pour bien continuer et faire valoir nos idéaux internationalistes on a papoté un bon moment avec la Fédération Anarchiste Italienne, c’était passionnant, mais pour l’instant en italien évidemment, libradio peut tout et fait tout!

Pour la fin de la journée, à nouveau, comme vous vous en doutez, des choses passionnantes. Nicolas des Éditions « le monde a l’envers » est venu nous présenter son nouveau livre « que défaire ». Vous aurez tantôt toutes les références et vous pourrez réécouter cette chouette discussion. En dernière partie de journée, on a fini comme on a commencé avec Lina qui a alimenté, avec son intervenante, une jolie petite discussion autour du CICR et sa prétendue neutralité, génial!

Une bonne grosse partie de l’équipe était aux quatres coins de st-imier pour captez un max d’ateliers et de discussion et vous rapporterons tout ça au plus vite pour que, depuis chez vous, vous ayez un peu l’impression d’avoir participer.

Je sais, vous mourrez d’envie de pouvoir écouter tout ce que je vous raconte mais ici c’est l’émulation constante et c’est juste pas possible de se poser pour faire du montage, patients et compréhensifs! Mais je ne doute pas du tout de la bienveillance qui vous anime et tout l’équipe vous en remercie.

Sans rigoler, on commence à fatiguer un peu mais c’est tellement bien, on se sent tellement comme chez nous que c’est dur de juste se préserver alors on y a va, comme dirait l’autre, « on a qu’une vie » et « on dormira quand on sera mort ». Bon repos Ami et pour les autres, on se parle demain! Bisous les mimosas!