Si l’on pouvait libérer du joug, si l’on pouvait briser les chaînes, si l’on pouvait abattre les murs… .
Mais ce ne sont là que des ondes; et même moins, même plus. La radio ne recouvre plus qu’un infime territoire et c’est le paradoxe. C’est ce créneaux minimaliste qui lui rend sa condition.
C’est parce qu’une porte même à peine entrouverte n’est plus une porte fermée. Plus jamais. D’en biaiser les usages l’on en a tordu les coutumes. Un temps le siège d’un inconfort crasse tellement l’indigence a régné; c’est désormais un florilège de petites structures mobiles, incontrôlées et incontrôlables. C’est le terreau des plus jolis œillets; la sève la plus enivrante, le suc, la levure et le levain des fermentations insaisissables qui ont cours, sans plus de retour possible.
Alors écoute de la radio-libre; viens nous parler aux rencontres autours des Alternatives Urbaines. Plante ta télé au bord des routes maudites du consumérisme marchand, viens augmenter les rangs des Justes, viens ourdir et comploter au grand air; sans le secret ni la trahison qui sont du vieux monde les mamelles. Viens cesser d’avoir, pour commencer d’être!
Samedi émission en direct: 20h-22h clique dans le lapin. L’on parle du Salon du livre anarchiste et l’on reçoit The Staches. Dimanche retrouve ta librAdio à Lausanne, aux journées des Alternatives urbaines; les infos en grappe: ICI.
N’hésite pas à propager l’idiome, ton karma te le revaudra.