Cette sorte de fixette, sur un avant et un après, comme si le couperet chut au 31.12, l’aube de 2017 en surgissait neuve et différente. 2017 n’échappera pas aux ensemencement précédents. Il ne sera point différent et consécutif non pas des errances mais des palimpsestes tracés en filigrane. Tracés et prémédités.
 
Ni le hasard, ni les convulsions miséreuses ou résistantes de la société civile n’interféreront les desseins de la Providence. Aucune de ces péripéties n’encombreront le passage en force et la domination absolue. Plus aucun rapport de force n’existe désormais. Rien qui ne soit consommable par la matrice.
 
Voici une illustration par l’absurde du propos. L’E.T.A. pour qu’inepte que l’organisation contienne, s’en vient à recommander des mesures individuelles, au coup par coup, situation par situation de ses membres incarcérés, plutôt qu’une amnistie ou un accord global. [1] Comment lire, comment interpréter ce signal.
 
Est-elle encore possible la rupture d’avec le système? Alors qu’icelui étend ses ramifications et phagocyte son ennemi.e.s. L’État, consacré soldat indéfectible du capitalisme financier s’étend ici, se rétrécit là; dessine la nasse suffocante tissée au secret par les éminences grises dont on ne sait rien ou si peu.
 
 
Moult accords mondiaux se trament, dont les conséquences inconnues par celles et ceux qui en seront impactés, surgissent du néant, sans que plus aucun écueil critique ne subsiste. L’on naufrage à vue, la navigation supposant un esquif même frêle qui n’existe plus.
 
Une donnée explicite dont on ne peut ignorer le sens, c’est l’hyper-cynisme affiché et assumé des potentats et leurs séides du monde entier. Que les gens meurent peu importe, dès lors que les flux financiers et tout ce que cela contient (terrorisme et évasion fiscale, corruptions et collusions politico-financières, mensonges et impunités des élites tous azimutes, au pire coupable mais dispensés de peine…, etc.).
 
Que les démunis souffrent le martyre, qu’ils meurent; c’est là la chaire à canons des guerres nouvelles globales.[2] En décrypter les faits relativement des auteurs cités par paresse (Clausewitz, Sun Tzu) est obsolète, inopérant et vain.
 
Notre temps est fait de dispositifs imbriqués, dont on ne sait qui manipule qui, saupoudré de « false flag » et de désinformation démultipliée. Éviscéré de sens au bénéfice d’un champ aliénant étendu et addictif, ou des pseudos privilégiés compulsifs acquièrent leurs prisons ici, en forgeant les prisons de leurs pairs là-bas. Favorisés et encouragés par des communicants, courroie de transmission objective du pouvoir économique dissimulé dans les états élus de façade; dans une référentiel démocratique biaisé et toxique.
 
Il est urgent de réconcilier une critique radicale de ce qui nous encercle, de forger nos outils nous-même [3] et d’agir immédiatement au devant le barbarie qui pointe.
 
 
2017, l’année de la R.I.E III [4] « le casse du siècle ». Tisa, Tafta, Ceta,[5] les accords secrets et irréversibles, les plans d’austérité, le discours sur la dette et l’usage qui en est fait, et quoi encore.
 
A penser le monde selon leurs grilles impose un processus télécommandé de réactions, dont au fond quiconque ne désire vraiment, mais auxquelles l’on consent de peur du pire, annoncé à grand coup d’alertes irrationnelles et multilatérales. Brisons ces dispositifs un après l’autre. Menons nos chemins hors de leurs pistes. Dessinons les sorties de secours et les les moyens de les arpenter!
 
2017-de la radio libre, de l’autogestion. La convergence des idées et des actes.
 
 
 


[1] http://www.romandie.com/news/ETA-le-collectif-des-prisonniers-enterre-lexigence-dune-amnistie-globale/764873.rom
[2] http://asile.ch/2016/12/26/hcr-mer-mediterranee-100-personnes-auraient-trouve-mort-hier-portant-a-5000-nombre-de-victimes-2016/
[3] https://degooglisons-internet.org/
[4] http://union-ge.ch/8-decembre-2016-votation-du-12-fevrier-2017-sur-rie-iii-une-video-explicative-a-visionner-et-partager-sans-moderation/
[5] http://stop-tisa.ch/wordpress/

 
nemesis17.petit

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