De quoi parle-t-on et de quoi ne parle-t-on pas. Le 15 avril sonne. Pour qui le glas, pour qui la Diane Debout!
Les élections cantonales genevoises ont cours. Cent député.e.x.s siégeront cinq ans durant, délégué.e.x.s du peuple, le pouvoir législatif en somme. [podcast en pied de page]
A ceci prêt que l’on reçut, à notre agora citoyenne, point les listes politiques, mais exclusivement les trois listes civiles, citoyennes; civiques. Issues de la société civile, non-professionnelles et exemptes des calculs d’appareil, il nous semblait plus d’équerre de nos valeurs de s’en faire le relais.
Alors de quoi parlons-nous ici. Certes des campagnes et des programmes. Des candidates et des candidats. Mais en filigrane l’on questionne également les notions de « vote » et d’ « élection ». De la légitimité et de la représentativité. Des mandats, impératifs ou trahis et des impostures. D’un système qui coopte et reproduit. Endogame jusqu’à la consanguinité.
Innombrables les atours funestes grippent, polluent et vicient les personnes de bonne volonté. Mais dans le chaos, quelques tentatives surgissent que l’on salue et que l’on tient à relayer. Des « programmes », des intentions, des engagements qui visent l’utopie concrète et le changement radical des choses. Les dépassement de l’horizon des événement. Ou pas. Ici il t’es donné de te former une opinion, à tout le moins de la nourrir. Comme il te plait.
Ainsi sans se réconcilier du vote. Pour ce qu’il nous éconduit désormais, petite parade incestueuse. Entre-sois gâté et for légitime des ruades qui suivent. Administrocratie, oligarchie ploutocratique. Nous ne voulions quitter la praxis, sans en avoir démonté les chimères et les croquemitaines. Alors voici. La parole est aux citoyen·ne·x·s. Qui sait si de là ne surgirait point le salut, mais les infléchissement courtois, plutôt que les naufrages patents.
Point de carriérisme. Aucun opportunisme ou accord opaques. Ici les citoyen·ne·x·s tentent une résistance organisée, une reprise en main de la « Chose Publique ». Nous, anarchistes, peu enclin au vote, sceptiques de changer les choses depuis l’intérieur, sommes toujours à l’affût des résistances et des volontés de démettre les palais.
Émission du 31.03.2018 en direct et en public depuis le Pavillon Bleu aux Grottes.
15 avril élections cantonales. On élit le pouvoir législatif, nos délégué·e·x·s 100 député·e·x·s siégeront au Grand conseil genevois pour 5 ans.
Les listes et puis les individus remportent les voix des citoyennes et citoyens.
Ainsi au suffrage proportionnel des listes, s’ajoute un volet « à la majoritaire » selon la positions des candidat·e·x·s mentionnés.
Par ailleurs, un quorum de 7% fixe le minimum vital pour être admis au Grand Conseil, que d’aucun.e.s contestent.
L’on peut donc voter de plusieurs manières. Soit en prenant une liste numérotée telle quelle, ou ajouter/biffer des noms; c’est le panachage. Soit en prenant la liste vierge et y ajoutant les noms des personnes souhaitées. L’on élit une liste et 100 candidats. Ajouter des noms sur les listes de moins de 100 personnes est autorisé. Quel que soit la couleur de la candidate. De la même manière l’on peut attribuer un numéro à la liste vierge pour y verser les 100 voix.