LibrAdio, cherE auditeurEs tu l’auras compris, est entrée dans un assourdissant silence. Icelui du retrait des choses de l’existence, enfin celles que l’on qualifie d’autant; sans par ailleurs faire cas des multitudes du champ des possibles. Et pourquoi donc cela?
Déjà parce que nos matériels sont inopérants actuellement. Mais avant tout pour se donner de l’air. Abasourdis et emporté par les flots impérieux des saccades vaines. L’on prend du temps, l’on prend du silence.
C’est là une « rage » de mots. Une hémorragie de faits, vérifiées peu ou prou qui s’entrechoquent et qui maintiennent haute le degré passionnel, inversement proportionnel de la distanciation nécessaire à la bonne compréhension et à la tentative d’analyse du fait et de ses échos en boucle!
Alors AuditeurEs; LibrAdio te conseille de fermer les écoutilles; de te réapproprier ton toi-t, celui juste au dessous de ton réseaux capillaire quel qu’en soit l’état; et de filtrer ce qu’apparemment les mass média tiennent particulièrement non pas à t’énoncer; mais à te faire penser, et agir de « bon » sens.
N’y voit ici aucune velléité complotiste ou attitude paranoïaque; mais juste la volonté de bien marquer les limites insurpassables et insubmersibles de ta propre pensée critique; construite par le pluralisme de sources, des commentaires et des opinions, et non pas comme dans le cas présent fondé par d’une fausse dichotomie, un manichéisme de surface et d’opérette.
L’on ne peut raisonnablement se réduire à un bloc monolithique de la pensée comme d’aucun le souhaitent. Peut-être que pour un temps bref une convergence commune, de l’ordre de la ferveur opère; tels que les rassemblements l’on prêté à penser. Mais en aucune façon une communauté unique de pensée. Non… .
Aux antipodes de la doxa prégnante: « je suis ou je ne suis pas » cette fausse opposition parce qu’elle procède des mêmes sources: Aux antipodes disions-nous, et pour paraphraser de rire l’aphorisme délétère: nous ne sommes ni dupes et nous ne sommes pas Borg.