Il existe une analogie, comme une sorte d’allégorie spatiale qui convient ici. Le Trou Noir. Une spirale centripète qui mène au néant, pour le moins à l’obscurité. Prêt à arracher la moindre lueur et en constante accélération, le dispositif est bâtis pour être automatique, inévitable et irréversible.
 
Maintenant traçons un horizon.
 
C’est la silhouette du Léviathan qui surgit de l’abîme. Les traités globaux fondent un référent et une dynamique contrainte, qui mène aux tentacules du Kraken; l’austérité aux mille facettes. Car la praxis est celle-là, montée de toute pièce. La Praxis? Oui. Les usages qui ont cours. R.I.E. III, les lois sécuritaires, la criminalisation des mouvements sociaux…etc. Comment? Pénuries organisées: Logements et emplois pour les ouailles urbaines, et quoi encore?
 
La rumeur et l’opinion publique.
 
Entretenues à coup de médias aux bottes, plaisent à instiller une opinion publique chimérique, auto-alimentée. Il suffit de souffler sur les braises régulièrement et le tour est joué. Chacun, le nez dans le guidon, isolé et certain de la nocivité d’autrui ou à tout le moins de son extérieur commet son replis salvateur.
 
Là ou l’on devrait élargir, regarder au loin et alimenter les communs. Plus rien n’a cours que la sclérose des esprits, la mutilation des empathies, des altruismes et leurs initiatives. L’on observe les échapatoires désignées des frustrations. Non pas la colère du peuple et son cortège de reprise en main. Non. Le « trollisme » les « Haters » , les petites haines macérées et solitaires.
 
Tant d’énergie conduite hors du champ des luttes émancipatrices.
 
Quelles stratégies de sortie? L’on doit impérativement recouvrer des modalités horizontales, critiques ET bienveillantes. Ré-apprendre à se confronter dans la construction et l’entraide. Quitter les dispositifs crasses et forger des outils appropriés, au propre comme au figuré, adaptés et auto-produit.
 
Baste ici. Rencontrons-nous. Par contumace et radiophoniquement ou pour de vrai dans le concret.